Les Ombres du Chaos
Noires sont les indicibles ombres du chaos
Dans les rues de Mordheim résonnent leurs échos,
L’obscurité recouvre des amas de ruines calcinées,
Les vestiges pathétiques de la cité des damnés.
Alors que la nuit s’étend sur la ville,
Ils se répandent telle la vermine,
Des bandes de mercenaires cruels et vils
Pour des fragments de pierres s’exterminent.
Ils jetteront leurs pauvres âmes en pâture,
Seul compte le présent et non pas le futur.
Leur richesse réside en ces pierres magiques,
Ils lutteront jusqu’au dénouement tragique.
Il s’entend au loin une sinistre mélopée,
Les armes acérées déjà se sont croisées.
Leur sinistre destin s’est lié dans le sang,
A l’aube on n’entendait que les cris des mourants.
La danse macabre s’est enfin arrêtée,
Les survivants ont sans cesse lutté.
Des griffes de la mort ils se sont arrachés,
Encore combien de temps seront-ils épargnés ?
Les ruelles ruinées s’étendent dans la brume,
Quelques guerriers égarés regagnent leur repaire,
Les armes abîmées se refont sur l’enclume.
Ce soir, une nouvelle fois ils croiseront le fer.
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